Les enjeux de l'aménagement du coworking Imagin'Bastille

Imagin'office, filiale du groupe ICADE, est une société de coworking. Sa promesse, une nouvelle génération de bureaux éco-responsables pour les entreprises en mouvement, s’adresse tant aux startups, aux équipes projet de grands groupes qu’aux indépendants. Au moment de la conception d’Imagin’Bastille, ce dernier était leur premier espace de coworking implanté au coeur de Paris, en plus de ceux basés aux alentours de Paris et à Lyon. Il s’agissait donc de concevoir un lieu iconique à l’image d’un flagship. Un réel challenge, accentué par des délais de conception extrêmement courts, et des besoins clairement définis, à savoir:

• une approche éco-responsable dans le sourcing du mobilier (par le recours au réemploi notamment) et la conservation d’une majorité de revêtements déjà en place
• un lieu au caractère fort
• une hybridité dans les usages, le rez-de-chaussée devant pouvoir accueillir à la fois des conférences et pitchs mais également des réunions (in)formelles, la pause déjeuner des occupants, l’accueil des visiteurs et des espaces de travail
• une façade vitrée donnant sur rue au rez-de-chaussée
  

Notre réponse aux enjeux de Imagin’Bastille

Face à la multiplicité des besoins des futurs occupants, la première étape fut la définition des parcours des usagers. Pour ce faire, des entretiens avec les usagers finaux ainsi qu’avec les équipes marketing et commercial d’Imagin’office furent menés. Au terme de l’analyse, le space planning convergea vers des espaces à la fois précis mais à la fonction variable au grès de la journée: une table longeant la baie vitrée permet aux résidents désirant déjeuner de s’y poser comme dans un coffee shop…mais fait également office de support lors des conférences. Une table conviviale disposée au centre du rez-de-chaussée structure l’espace, et permet tout à la fois les réunions informelles et le travail en toute autonomie. La diversité des hauteurs d’assises apporte du dynamisme tant visuellement que dans l’expérience du lieu par les usagers.

Enfin, une salle de réunion de 12 personnes fut positionnée. Sa cloison vitrée sur allège en fait une pièce à part tout en l’intégrant au lieu de vie principal.

D’un point de vue esthétique, la priorité de Design My Camp fut l’analyse du bâtiment, du message et de l’ambiance qu’il véhicule au travers de sa lumière, de ses matériaux, de ses formes. L’ensemble des éléments - la façade en brique rouge, les radiateurs, les poignées de portes en métal noir, les revêtements métal et bois brut au sol, les spots en métal - nous menaient naturellement à un style industriel chic. Le fil rouge esthétique était trouvé: il fallait faire résonner cette matière industrielle et lui redonner vie. Nos choix de couleurs se portèrent sur le noir, bien évidemment, mais également sur un rouge brique entrant en résonance avec la façade de l’immeuble. Au noyer du sol, nous avons associé des couleurs chaudes telles que le laiton et le terra cotta.

Parmi les atouts du lieu, le studio voulut mettre en lumière la belle hauteur sous plafond. Pour ce faire, les colonnes et poutres furent peintes en rouge brique. Dans la même visée, une suspension volumineuse en structure de béton armé fut installée au centre de la pièce.

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Dans la continuité du style industriel chic, la cuisine, aux lignes épurées, fut sélectionnée avec soin dans les tons laqué gris anthracite avec plateau minéral noir chiné et sol en béton.

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La salle de réunion, dans la parfaite continuité du style de la pièce de vie, s’est vue agrémentée d’un rideau rouge brique et noir chiné laissant passer la lumière et apportant de la chaleur à l’espace.

L’espace fut entièrement végétalisé, végétalisation dont le point d’orgue est sans conteste un bel oranger d’intérieur d’une hauteur de 2,5 mètres.

Enfin, en plus d’un sourcing mobilier fabriqué en France et en Italie, plusieurs pièces furent sélectionnées pour leurs vertus esthétique et éco-responsable: la majorité des assises sont en plastique recyclé, la tablette longeant la baie vitrée est fabriquée à partir de bouteilles trouvées dans les fonds marins et recyclées, tandis que certains fauteuils et une table basse furent chinés.

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Crédits photos: Michel Ward et Work With Island